L’histoire du parc
Plus grand espace de nature en Seine-Saint-Denis, le parc départemental Georges-Valbon a connu plusieurs décennies d’aménagement. En héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, 13 hectares supplémentaires de nature sont ouverts au public.
420 hectares d’espaces verts ouverts au public
Situé au nord-ouest de la Seine-Saint-Denis, en grande partie sur le territoire de Plaine Commune, le parc a été bâti sur un terrain de cultures maraîchères, entouré de quartiers d’habitation et d’usines, autrefois occupé par le bidonville de la Campa. Le parc prend place sur 4 communes du département et une commune du Val-d’Oise : La Courneuve, Dugny, Stains, Saint-Denis et Garges-lès-Gonesse.
En 1954, le Département de la Seine souhaite aménager un nouveau parc au nord de la région parisienne, alors carencé en espaces verts ouverts au public. Après une longue période d’acquisition foncière et le relogement des habitants du bidonville, les travaux débutent dans les années 60.
Avec ses 420 hectares, le parc départemental Georges-Valbon est le plus vaste espace de nature de la Seine-Saint-Denis et l’un des plus grands de la région parisienne avec le bois de Vincennes (1000 ha) et le bois de Boulogne (850 ha).
Plus de 30 années de travaux pour la seconde phase d’aménagement
Un premier secteur de 136 hectares conçu par le paysagiste Albert Audias ouvre au public en 1970. Le projet prend la forme d’un paysage plat composé de massifs boisés et de prairies, organisé autour de larges allées et d’une grande circulaire. Si de nombreux équipements de loisirs sont prévus initialement, seul le théâtre de verdure, un restaurant et des jeux pour enfants sont installés.
En 1972, deux équipes de paysagistes – celle de Alain Provost, et de Gilbert Samel et Pierre Zvenigorodsky – sont lauréates du concours de la deuxième phase d’aménagement lancé par le jeune département de la Seine-Saint-Denis. Ils imaginent un monde artificiel composé de collines, de vallons et d’une chaine de lacs, qui permet aux usagers de s’isoler du bruit de la ville proche (autoroutes, industries) et d’avoir de nombreux points de vue sur le parc et sur la métropole.
L’aménagement est financé grâce aux déblais issus des chantiers en cours dans la région parisienne (A86, Halles de Paris), qui servent à modeler les reliefs de la zone nord. Après trente ans de travaux, l’aménagement de cette nouvelle partie s’achève en 2003 avec la réalisation des Cascades, point culminant du parc et source de la chaine des lacs.
En 2010, le Parc départemental de la Courneuve prendra le nom de Georges-Valbon, en hommage au premier Président du Département de la Seine-Saint-Denis.
L’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques
L’année 2024 fut une année historique pour le parc départemental Georges-Valbon, en accueillant gratuitement plus de 350 000 visiteurs au sein du « Parc des jeux », considéré comme le plus grand site de célébration des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en France.
En héritage des Jeux, de nouveaux hectares d’espaces verts à destination des habitant.e.s sont aménagés à commencer par le Terrain des Essences. Après une importante phase de travaux de dépollution financés par l’Etat via le budget JOP – SOLIDEO, ce nouvel espace inauguré le 19 octobre 2024 offre 13 hectares de nature et de détente supplémentaires aux usager.e.s du parc. A travers un paysage propice à la promenade, cette extension allie une « réserve écologique » avec une zone d’observation de la faune et des équipements sportifs et ludiques.
L’autre espace proche du parc Georges-Valbon à bénéficier du rayonnement des Jeux est celui de l’Aire des vents. Cette zone qui a pendant longtemps accueilli des grandes manifestations comme la Fête de L’Humanité va se transformer en un véritable parc départemental de 18 hectares. Le futur site, proposera des équipements sportifs et de loisirs d’envergure avec notamment une boucle sportive de vélo (1000 mètres) et une patinoire de glisse destinée à la pratique des sports de glisse.
