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L’histoire du parc

Publié le 15 juillet 2024
Thématiques
  • Parc de la Bergère
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Situé le long du canal de l’Ourcq à Bobigny, le parc de la Bergère s’étend sur 15 hectares. Enclavé dans un tissu urbain dense, les travaux de requalification en cours visent à offrir aux Balbyniens un nouvel espace vert plus agréable et ouvert sur la ville.

Une histoire qui remonte à l’antiquité

La présence humaine à Bobigny est attestée depuis l’Antiquité avec la découverte de nombreux vestiges de l’époque gauloise dont la plus grande nécropole connue en Europe avec 515 tombes. Le nom de Bobigny provient de Balbinius, nom d’un général romain qui possédait un domaine sur ces terres.

A la fin de l’Ancien Régime, Bobigny est un village de petits cultivateurs. Les terres humides moins propices aux cultures servent au pâturage du mouton. Elles donneront leur nom au lieu-dit de « La Bergère » où se trouve actuellement le parc.

Traversant le sud du territoire de Bobigny, le canal de l’Ourcq est mis en service en 1808. Il sera utilisé pour l’alimentation en eau de la ville de Paris et au transport de matériaux de construction.

Au milieu du 19ème siècle, les travaux Haussmanniens et l’annexion des communes limitrophes à Paris obligent les jardiniers des marais parisiens à fuir la capitale et à s’installer en proche banlieue. Aux champs de céréales se substituent les cultures légumières intensives. Avec 140 maraîchers, la ville de Bobigny devient le premier centre de production de la région parisienne en 1929.

Un espace vert salutaire dans une urbanisation dense

A la fin du 19ème siècle, l’arrivée du chemin de fer bouleversa le paysage en favorisant l’implantation des industries et le développement des pavillons de banlieue. Après la seconde guerre mondiale, la population de la ville ne cesse de progresser. Dans les années 1960 et 1970, le vieux Bobigny fait place à un nouvel urbanisme de grands ensembles.

Lors de la création des départements de la petite couronne en 1964, Bobigny devient la Préfecture de la Seine-Saint-Denis. Pour accueillir ces nouvelles administrations, une « Cité Administrative » provisoire est construite au lieu-dit de « la Bergère ». Cet espace enclavé entre le Canal de l’Ourcq, une ligne de chemin de fer et la ligne 5 du métro est aussi utilisé depuis les années 30 comme zone de stockage de matériaux et d’installation d’industries.

Avec le départ des industries, le Département décidera en 1981 l’aménagement d’un parc de 15 hectares dans ce secteur de la Seine-Saint-Denis carencé en espaces verts : le parc départemental de la Bergère est né.

Vers un parc réaménagé…

A partir des années 2000, le déménagement des services administratifs permit la démolition de nombreux bâtiments, libérant de l’espace pour l’extension du parc. Bien que plusieurs travaux furent réalisés depuis 2016, les principaux aménagements débuteront en 2025.

Ces nouveaux travaux comprendront la reprise des reliefs avec des mesures de gestion différenciée de milieux naturels voulus diversifiés, la préservation des arbres existants et l’ajout de zones d’ombrage grâce à de nouvelles plantations. La présence de l’eau sera valorisée avec un aménagement paysager alimenté par l’eau du canal incluant un étang, une zone humide et des jeux d’eau pédagogiques et ludiques.

À l’issue de ces travaux prévus jusqu’en 2030, le parc de la Bergère offrira un espace écologique et paysager de 17 hectares, entièrement repensé, ouvert sur le canal et mieux intégré dans la ville.